Lionel Messi, champion du monde fin 2022 et honoré d’un huitième Ballon d’Or en octobre, se voit proposer un nouveau défi, lui qui fêtera ses 37 ans pendant la compétition continentale, dont il est tenant du titre après sa seule victoire en 2021.

Il retrouvera dès le premier tour le Chili, qui l’a battu deux fois aux tirs au but en finale de la compétition en 2015 et 2016. Les Argentins, dans le groupe A, affronteront également le Pérou et soit le Canada, soit Trinité-et-Tobago, qui s’opposeront en barrages en mars.

L’une de ces deux équipes aura l’honneur du match d’ouverture à Atlanta (Géorgie) face aux tenants du titre argentins.

«C’est un groupe difficile», a commenté le sélectionneur de l’Albiceleste Lionel Scaloni, qui entretient le mystère sur son futur à la tête de la sélection.

Le tirage au sort a eu lieu de façon symbolique à Miami, ville à l’accent latino où se déroulera la finale de l’épreuve et nouvelle place forte du football en Amérique du Nord depuis l’arrivée de la légende Lionel Messi en juillet dans l’effectif de l’Inter Miami.

Le hasard a évité un choc au premier tour, l’Uruguay de Marcelo Bielsa, épouvantail du chapeau 2, ne croisant finalement la route ni de l’Argentine ni du Brésil en poules.

Dans le groupe D, le Brésil retrouvera la Colombie, le Paraguay et soit le Costa Rica, soit le Honduras, autre barrage prévu en mars au Texas.

L’Uruguay se mesurera aux États-Unis, au Panama et à la Bolivie dans le groupe C. Le Mexique, l’Équateur, le Venezuela et la Jamaïque composent le groupe B.

Format élargi

Comme en 2016, pour la Copa du centenaire déjà tenue aux États-Unis, le format s’élargit en passant à 16 équipes, les dix concurrents sud-américains habituels de la Conmebol étant rejoints par six membres de la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes).

Le tournoi sera «une Copa America du monde», a imagé le président de la Conmebol Alejandro Dominguez.

Le tournoi ressemble à une petite répétition de la prochaine Coupe du monde, celle du gigantisme, disputée par 48 pays aux États-Unis, au Mexique et au Canada.

Outre la finale à Miami le 14 juillet, la Copa visitera donc Atlanta pour le match d’ouverture ainsi que 12 autres stades dans dix États au total qui auront l’honneur de quelques grands noms du ballon rond.

En plus de Messi et de son coéquipier Angel Di Maria, la star Neymar est espérée par le Brésil, après une opération en novembre consécutive à une rupture des ligaments croisés d’un genou.

En proie à de mauvais résultats, le Brésil est en pleine crise: le président de sa fédération Ednaldo Rodrigues a été écarté de ses fonctions jeudi, jour du tirage, sur décision d’un tribunal qui a invalidé un accord ayant permis son élection.