A Roland Garros,

Son amour immodéré du Nutella explique-t-il ses performances décevantes ces derniers mois ? Le spectaculaire gaucher Denis Shapovalov a débarqué Porte d’Auteuil avec un triste bilan en 2023. Depuis son match perdu en cinq sets contre Hubert Hurkacz à l’Open d’Australie, l’ex membre du Top 10 (en 2020), retombé à la 32e place mondiale, avait perdu huit de ses onze derniers matchs. Il reprend un peu de couleurs à Roland-Garros. Bénéficiant d’un bon tableau en ce début de quinzaine, la tête de série 26, deux jours après avoir eu besoin de cinq manches pour éliminer l’Américain Brandon Nakashima, a été un peu plus expéditif face à l’Italien Matteo Arnaldi, 106e mondial qu’il a battu en quatre sets de 6-2, 3-6, 6-3, 6-3, en 2 h 55 minutes. Au 3e tour la marche sera beaucoup plus haute contre Carlos Alcaraz, le favori du tournoi. Denis Shapovalov va-t-il changer ses habitudes pour préparer ce choc ? Pas sûr. Après sa qualification, il est revenu mercredi en conférence de presse sur sa drôle d’habitude : celle de fourrer son croissant de Nutella. Selon lui, ce «rituel» n’a pas vraiment d’influence sur la qualité de ses matches. « J’aime trop le Nutella pour y renoncer. Peut-être que je vais y penser un peu plus si je vais loin. Je pense que j’ai eu de belles victoires avec un peu de Nutella, et de la mauvaise bouffe la veille ! Je ne pense pas que cela ait trop d’impact » Les nutritionnistes ont probablement un avis différent.

Et le Canadien de reconnaître qu’il a dû mal à résister à ses péchés mignons : «j’essaie de manger plus sain, mais de temps en temps, si je me promène dans la rue avec ma copine, on passe à côté d’un glacier, peut-être que je vais m’y attarder. Mais un croissant au chocolat, je vais peut-être en acheter. J’essaie de rester en bonne santé et de bien manger. Mais également, écouter mon corps si j’ai des envies, si j’ai l’impression d’avoir besoin de quelque chose.»