«On ne parle pas du mythe, on ne se rend pas la tâche encore plus difficile qu’elle ne l’est», a glissé l’entraîneur du Bayern Munich Thomas Tuchel mardi, à la veille de défier le Real Madrid en demi-finales retour de Ligue des champions.

Le Real Madrid et le Bayern Munich, les deux plus grands clubs du football européen (20 sacres à eux deux), se sont séparés sur un score de parité (2-2) en demi-finale aller de la Ligue des champions la semaine dernière à l’Allianz Arena. Le vainqueur du retour à Madrid mercredi (21h00) se qualifiera pour la finale le 1er juin à Wembley.

«On ne parle pas du mythe, on ne se rend pas la tâche encore plus difficile qu’elle n’est. C’est l’un des stades les plus compliqués pour aller gagner, mais ce n’est pas impossible», a souligné Thomas Tuchel.

«On a fait un bon match aller, on était un peu meilleur mais on n’a malheureusement pas gagné. Avec l’avantage de jouer à domicile, c’est peut-être du 51/49 pour le Real Madrid», a estimé Tuchel, contraint par sa direction à quitter son poste à la fin de la saison, après une série négative à la mi-février.

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Il a évoqué le mythe Real Madrid en se remémorant ses souvenirs personnels de son enfance, lorsqu’il feuilletait les livres sur la Coupe d’Europe ou qu’il pouvait veiller un peu plus longtemps le mardi ou le mercredi soir et qu’il y avait une grande chance de voir le Real.

«C’est l’un des plus grands clubs au monde, nous sommes aussi un grand club en Europe, de tradition et de domination. C’est pour ça que c’est une grande demi-finale. C’est un cadeau et aussi une obligation de tout donner demain», a martelé le technicien bavarois.

«On ne joue pas une demi-finale pour profiter d’une demi-finale, mais pour aller en finale. On joue demain pour Wembley et pour rien d’autre», a-t-il expliqué.

Face au Real mercredi, il s’attend à un match par vagues et par phases. «On aura à coup sûr besoin de ces phases avec le contrôle de la balle pour récupérer, aussi pour faire mal à l’adversaire, pour jouer dans la moitié adverse. On doit se prémunir aussi du jeu de contre-attaque hyper rapide du Real Madrid.»

Pour Thomas Tuchel, impossible de «faire de la tactique avec le résultat. Le vainqueur va à Wembley et on veut être le vainqueur», a-t-il conclu.