Exit le bouclier tarifaire, les prix de l’électricité repartent à la hausse. Les ministères de l’Économie et de la Transition énergétique ont annoncé ce mardi 18 juillet une augmentation de 10%, et ce, dès le 1er août. De quoi agiter les oppositions, au premier rang desquelles la cheffe de file des députés RN à l’Assemblée nationale Marine Le Pen. «J’avais alerté sur les mensonges de Bruno Le Maire quand il jurait qu’il n’y aurait aucun rattrapage des factures en 2023», a rappelé l’élue du Nord-Pas-de-Calais. Son bras droit et président du Rassemblement national, Jordan Bardella, dénonce de son côté «un mensonge, un de plus dans une liste interminable» que les «Français vont payer».
La Nupes, également, est montée au créneau. «Après s’être gorgés de superprofits, les énergéticiens envoient la facture au peuple. Et Macron acquiesce», a tweeté le coordinateur de la France insoumise (LFI) Manuel Bompard. La présidente des députés insoumis à l’Assemblée nationale Mathilde Panot fustige quant à elle «un gouvernement aussi inutile contre l’inflation que contre le changement climatique». Plus spécifiquement, la députée du Val-de-Marne dénonce une augmentation des prix de l’électricité de 10% alors que «le SMIC n’augmentera lui que de 2%». «Le marché de l’énergie, c’est la chienlit. Il faut en sortir», a surenchéri le député insoumis du Nord Adrien Quatennens.
Chez les socialistes, le premier secrétaire Olivier Faure a déclaré sur Twitter : «Ne jamais prendre au sérieux les engagements de ce gouvernement» tandis que le député Bertrand Petit pointe du doigt la libéralisation du marché. «Les intermédiaires privés se frottent les mains et les Français subissent. Quelle injustice ! C’est donc ça le bilan des 100 jours du gouvernement pour l’apaisement ?», ajoute-t-t-il.
Même son de cloche du côté du secrétaire national du Parti communiste (PCF) Fabien Roussel qui déplore une nouvelle «attaque contre notre pouvoir d’achat qui impacte les familles, les TPE». Et d’abonder : «Un scandale du libéralisme qui a gavé les fournisseurs privés. Le 1,6 milliard d’amende doit nous être reversé !»