À l’Assemblée, le remaniement gouvernemental a redistribué certaines cartes. Particulièrement pour les députés de la majorité relative. Mercredi, plusieurs scrutins internes au groupe Renaissance avaient lieu en même temps. Ils se déroulaient par voie électronique, à distance, les parlementaires n’étant plus au Palais Bourbon depuis la fin de la session extraordinaire, la semaine dernière.

Le plus essentiel de ces scrutins, pour la présidence du groupe majoritaire, s’est soldé sans grande surprise par la large victoire du député de Paris Sylvain Maillard, contre son collègue du Val-de-Marne, Frédéric Descrozaille. Il succède donc à Aurore Bergé, nommée ministre des Solidarités.

Autre nomination pour le moins importante: celle de Charlotte Parmentier-Lecocq. La députée du Nord, qui a déjà exercé plusieurs responsabilités importantes sur des projets de loi depuis son arrivée au Palais Bourbon en juin 2017, a été désignée par les élus de son camp pour être la candidate du groupe Renaissance, à la rentrée, lors de l’élection pour la présidence de la prestigieuse commission des affaires sociales. Un poste jusqu’ici occupé par Fadila Khattabi, nommée la semaine dernière ministre chargée des Personnes handicapées. Et qui devrait donc revenir, sauf grande surprise, à la candidate Renaissance, comme cela avait été le cas en juin 2022.

Pour finir, dans le troisième scrutin, le député des Vosges David Valence a été désigné par ses camarades candidat pour prendre la tête de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation. Un poste laissé vacant par le macroniste Thomas Cazenave, nommé ministre des Comptes publics il y a quelques jours. David Valence faisait face à sept candidats et il s’est imposé au second tour contre l’élue du Maine-et-Loire, Stella Dupont. Comme pour le poste de président de la commission des affaires sociales, cette responsabilité sera attribuée à la rentrée prochaine et ouverte aux députés de toutes les autres formations politiques du Palais Bourbon.