L’addition est de plus en plus lourde pour les automobilistes tricolores. Les tarifs à la pompe poursuivent en effet leur spectaculaire envolée, entamée début juillet, d’après les calculs de Fig Data, effectués à partir des données publiques du ministère de la Transition énergétique. Une mauvaise nouvelle qui survient au moment des départs en vacances et des grands chassés-croisés de l’été. Et qui n’épargne aucun carburant.
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C’est néanmoins le gazole qui demeure le plus affecté. Un litre revient en moyenne à 1,8289 euro, soit près de sept centimes supplémentaires par rapport à la semaine dernière. Du jamais-vu depuis avril. L’essence suit une tendance similaire. Le prix du SP-98 se rapproche de la barre des deux euros (1,9876), en hausse de 3,5 centimes sur les sept derniers jours. Tout comme celui du SP-95 (1,9383 euro) et de l’E10 (1,9216 euro).
Sur l’ensemble de l’année 2023, le SP-98 s’est renchéri de 4,7%, le SP-95 de 4,9% et l’E10 de 6%. À l’inverse, le tarif du gazole a baissé de 4,2%, passant du statut de carburant le plus onéreux au 1er janvier à celui de plus avantageux à l’heure actuelle, malgré les récentes augmentations.
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Pour rappel, depuis le 1er mars et jusqu’à la fin de l’année, les prix du diesel et du SP-95 sont plafonnés à 1,99 euro dans les stations-service TotalEnergies. Un geste réalisé sous la pression du gouvernement.
Cette augmentation est liée à celle des prix du pétrole. Le baril de Brent a en effet également vu son tarif flamber au mois de juillet ( 13,7%). La faute à la réduction de la production saoudienne qui sera prolongée au moins jusqu’en septembre. Cette politique pourrait se poursuivre bien au-delà de la rentrée, et même être «renforcée», a annoncé le ministère saoudien de l’Énergie. Pas de quoi rassurer les conducteurs tricolores…