Un match exceptionnel, des retournements de situation, des coups de colère et des images fortes à n’en plus finir. La finale entre Novak Djokovic et Carlos Alcaraz, dimanche à Cincinnati, a été d’une intensité rare. Le Serbe s’est adjugé le titre en venant à bout de l’Espagnol en quatre manches en renversant une situation bien compromise.
Djokovic a même parfois semblé proche de l’épuisement à l’issue de la première manche, faisant appel au corps médical, avant de perdre son service tôt dans la seconde. Une énorme frustration illustrée par ce coup de colère adressé par le joueur à son staff depuis sa chaise lors d’un changement de côté. On voit le champion hurler en direction de son camp qui ne semblait pas le comprendre, exigeant visiblement qu’on lui prépare une boisson énergisante.
Mal embarqué, l’homme aux 23 titres du Grand Chelem s’est relevé en arrachant la deuxième manche 7-6, au bout du suspense, 9 points à 7, avant de s’imposer, offrant au public de Cinncinati un spectacle grandiose de quatre heures en compagnie de Carlos Alcaraz.
Novak Djokovic, qui effectuait son grand retour aux États-Unis après quasiment deux ans du fait de son refus de se faire vacciner a laissé éclater sa joie comme rarement après la balle de match. Le Serbe a tout simplement arraché son maillot juste après la poignée de main au filet et une accolade chaleureuse avec son rival espagnol.
Ce dernier a d’ailleurs fondu en larmes sur sa chaise, anéanti alors qu’il a disposé d’une balle de match dans le deuxième set, mais il a vite retrouvé le sourire au moment du discours de Djokovic. Il faut dire que le «Nole» n’a pas été avare en éloges à son sujet. «C’était des montagnes russes, un des matches les plus difficiles et les plus excitants auxquels j’ai pris part. J’ai eu l’impression que c’était une finale d’un tournoi du Grand Chelem pour être honnête», a confié le vainqueur avant de s’adresser à son adversaire. «J’espère qu’on pourra s’affronter dans quelques semaines à New York (US Open, ndlr), ce serait sympa», a-t-il ajouté en provoquant les rires du public avec ces mots : «Garçon, tu n’abandonnes jamais… Jésus Christ !»
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