Triste nouvelle. Le groupe britannique Florence The Machine a malheureusement dû annuler sa performance tant attendue à Rock en Seine, comme l’a annoncé le festival lui-même ce lundi. «C’est avec beaucoup de regrets que nous avons appris l’annulation soudaine de la performance de Florence The Machine prévu pour le 26 août», peut-on lire sur le compte Instagram de l’évènement.
Heureusement pour le public, les organisateurs ont relevé le défi de compléter la programmation. Les festivaliers auront le plaisir d’accueillir le groupe Cypress Hill, icônes latino-américaines du hip-hop des années 90, qui reviennent à Paris après cinq ans d’absence. Le groupe, connu pour son hit Insane in the Brain, célébrera sa troisième performance sur la scène du festival. Il s’est déjà produit au parc de Saint-Cloud en 2010, aux côtés de Massive Attack et Arcade Fire, ainsi qu’en 2017, partageant la scène avec Franz Ferdinand, The Kills ou encore Jain.
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Certains se réjouissent de la venue de Cypress Hill, saluant l’efficacité des organisateurs à remplacer un groupe à cinq jours de l’évènement. D’autres ne partagent pas cet avis. «Les deux n’ont absolument rien à voir», «pour les fans de Florence c’est chaud», «vous auriez au moins pu mettre un groupe dans le même genre» scandent les fans de Florence The Machine sur les réseaux sociaux.
Les festivaliers qui détiennent un billet «pour la journée du 26 août uniquement», une option de remboursement est mise à disposition. Ils ont jusqu’au 15 septembre pour soumettre leur demande en remplissant un formulaire dédié.
L’annulation du groupe n’a rien de surprenant. Rock en Seine a déjà été confronté à des annulations de grands artistes à quelques jours, voire quelques heures, de leur prestation. En 2007 et 2008, la chanteuse Amy Winehouse, prévue en tête d’affiche, avait elle aussi dû annuler sa venue, à cause de ses problèmes de santé. Un an plus tard, les frères Gallagher, membres fondateurs du groupe Oasis, se sont déchirés en coulisses à quelques minutes de leur supposé spectacle. «Nous avions vraiment l’impression que c’était une mauvaise plaisanterie, se remémore Matthieu Ducos, le directeur du festival. L’enchaînement de ces situations, deux années de suite nous paraissait impossible».
