«Allez, encore une seule séance de qualifications (à Abou Dhabi) et ça en sera fini avec cette voiture.» Lewis Hamilton après les qualifications au Brésil, l’avant-dernier grand prix de la saison, pour résumer sarcastiquement tout l’amour qu’il a porté à sa monoplace cette saison

«Certains aiment les paillettes, je ne suis pas du tout comme ça. J’apprécie d’être à Vegas, mais pas pour une compétition. Après, que j’aime ou pas, ils gagnent quand même de l’argent, donc mon avis a peu d’importance. Mais je ne vais pas faire semblant. C’est à 99% du show et 1% du sport.» Fidèle à son traditionnel franc-parler, Max Verstappen n’a pas été tendre avec l’épreuve américaine, même si sa belle victoire le dimanche l’a ensuite (un peu) fait changer d’avis.

«Chaque fois qu’il y a une Alpine derrière vous, vous devez être très prudent.» Fernando Alonso, à l’issue de la course sprint au Brésil, n’a pas manqué l’occasion de tacler son ancienne équipe, et son ex-coéquipier Esteban Ocon.

«Nous l’avons vu avec Russell, il a eu un accident dans le dernier tour en cherchant à prendre la deuxième place et les médias n’en ont pas parlé outre mesure. Il suffit que cela vous arrive chez Red Bull pour que vous ayez trois cents médias qui disent que votre volant doit vous être retiré. Mais c’est quelque chose de banal en F1, et je pense que le fait d’être Mexicain influence énormément ça.» Sergio Pérez, qui revenait sur l’erreur dans le dernier tour de George Russell à Singapour, et sur l’éventuel racisme dont il serait la victime en raison de ses origines mexicaines.

«Durant des années chez Renault, combien de fois ai-je entendu dans les couloirs du siège à Boulogne-Billancourt, que la F1 était un sport simple qui pouvait être dirigé de la maison par des hommes en place. […] Laurent Rossi est le plus bel exemple de l’effet Dunning-Kruger, celui d’un dirigeant incapable qui pense pouvoir surmonter son incompétence par son arrogance et son manque d’humanité à l’égard de ses troupes.» Dans les colonnes de L’Equipe, Alain Prost n’a pas été tendre avec Laurent Rossi, l’ancien directeur général d’Alpine débarqué en juillet 2023.

«Vous devez réaliser que personne n’est plus bouleversé, en colère ou mécontent de la situation que tout le monde qui travaille à Maranello. Nous sommes les premiers à ne pas aimer la situation, et nous sommes ceux qui font tout pour la redresser. Et parfois, les commentaires sont plus une distraction et nous tirent encore plus vers le bas au lieu de nous aider. Parce que c’est aussi notre ego, notre performance.» En début de saison, Carlos Sainz Jr. n’avait pas caché son peu d’attrait pour les critiques dans les médias concernant la Scuderia Ferrari.