«On a nos chances», a affirmé l’entraîneur toulousain Carles Martinez Novell mardi en conférence de presse à la veille du colossal défi que ses hommes s’apprêtent à relever sur la pelouse du Paris Saint-Germain, qui a remporté neuf des dix derniers Trophée des Champions.
Q: Affronter Paris au Parc des Princes ressemble pour beaucoup à une mission impossible. Est-ce également votre sentiment?
R: «Mission impossible? Non. Si c’était le cas nous n’aurions même pas préparé cette rencontre. Bien sûr que c’est très compliqué d’affronter le PSG sur sa pelouse mais c’est une finale, un match très important pour nous, pour le club, pour la ville. On peut gagner un trophée supplémentaire en une seule rencontre. Nous aurions tous préféré jouer sur terrain neutre comme c’est la tradition pour cette finale, et nous ne sommes pas très heureux de cette décision (jouer au Parc, NDLR), mais il faut s’y plier. La seule chose que nous pouvons contrôler c’est de donner le meilleur de nous et c’est ce que nous allons faire.»
Q: Vous aviez résisté au PSG lors du match de championnat à Toulouse en août dernier (1-1). Ce match vous a-t-il servi dans la préparation de cette finale?
R: «On prépare ce match depuis le 28 décembre avec beaucoup d’applications. On a nos chances. Je me souviens avoir dit à l’époque que je préférais plutôt jouer le PSG en août qu’en décembre. C’est toujours le cas (sourire). Aujourd’hui Paris est beaucoup mieux rodé. Cela fait six mois qu’ils travaillent avec Luis Enrique, tout est plus clair pour tout le monde. Ils sont bons avec le ballon, ils sont bons sans. C’est une équipe qui est très dynamique. Maintenant, je ne peux pas tout dévoiler mais on a certaines pistes pour essayer de les gêner.»
Q: Avoir battu Liverpool en Europa League (3-2 en novembre dernier) peut-il aider votre équipe à désacraliser ce rendez-vous?
R: «C’est un bon exemple! La Coupe d’Europe doit nous servir. On nous dit souvent que nous sommes plus à l’aise sur la scène européenne donc, oui, j’espère que demain sera un jour incroyable pour nous. Il faudra avoir le même état d’esprit irréprochable que ce jour-là, être le plus efficace possible, accepter de souffrir ensemble et faire les bons choix au bon moment.»