Frustrant. Le Paris Saint-Germain a réalisé un parcours (très) mitigé en Ligue des champions cette saison. Présents dans «le groupe de la mort», les Rouge et Bleu se sont qualifiés pour les huitièmes de finale dans la douleur, notamment en arrachant un point précieux à domicile dans les derniers instants du temps additionnel face à Newcastle United (1-1). Au cours de la phase à élimination directement, ils ont (logiquement) écarté la Real Sociedad (2-0 ; 1-2). Une formalité au vu de la différence de niveau entre les deux équipes. Par contre, ils ont ensuite été mis en difficulté face au FC Barcelone qu’ils ont finalement sorti grâce à un match retour joué en supériorité numérique durant plus d’une mi-temps (2-3 ; 1-4). Puis en demi-finales, contre un Borussia Dortmund largement à leur portée sur le papier, Luis Enrique et ses hommes se sont inclinés à deux reprises (1-0 ; 0-1) – sans réellement mettre tous les ingrédients pour s’imposer -, voyant leur rêve de finale s’envoler. Une qualification dans le dernier carré, une élimination (un peu) amère et cinq défaites au compteur…le bilan n’est pas mauvais, mais il n’est pas très bon non plus compte tenu du contexte.
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Honnête. De retour en Ligue des champions après vingt-et-un ans d’attente, le RC Lens n’a pas à rougir de son parcours dans la plus belle des compétitions européennes. Loin de là. Les Sang et Or ont obtenu, à domicile, deux succès qui marqueront l’histoire du club, face à Arsenal (2-1) et au FC Séville (2-1). Insuffisant toutefois pour voir les huitièmes de finale. Reversés en barrages de Ligue Europa, Franck Haise et ses joueurs n’ont pas su se transcender, comme ils l’avaient fait en C1. Ils ont été éliminés par le SC Fribourg (0-0 ; 3-2 après prolongation). Décevant. On pouvait légitimement espérer mieux de la part de la formation artésienne. Elle avait (peut-être) la capacité de faire un beau parcours en C3.
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Presque inespéré. Quand on regarde la saison de l’Olympique de Marseille, avec (entre autres) la succession d’entraîneurs et des résultats en dents de scie, il était difficile de l’imaginer dans le dernier carré d’une Coupe d’Europe. D’autant plus que tout avait mal commencé pour les Phocéens, éliminés au 3e tour des qualifications pour la Ligue des champions par le Panathinaikos (1-0 ; 2-1, 3-5 aux tirs au but). Mais avec beaucoup d’envie, et un brin d’irrationalité résultant (sans doute) du soutien de leurs supporters, ils ont réalisé un parcours admirable en Ligue Europa. Deuxièmes de leur groupe, ils ont éliminé le Shakhtar Donetsk en barrages (2-2 ; 3-1). Avant de sortir – avec une grosse frayeur au match retour – Villarreal en huitièmes de finale (4-0 ; 3-1). En quarts, face au Benfica Lisbonne, ils ont renversé la situation au Stade Vélodrome, se qualifiant aux tirs au but (2-1 ; 1-0, 4-2). Et en demi-finales contre l’Atalanta Bergame, après une belle prestation à domicile (1-1), ils ont totalement sombré au match retour (3-0), affichant ainsi toutes leurs limites. Le bilan reste malgré tout bon au vu de ce qu’ils ont montré depuis l’été dernier.
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La moyenne. Le Stade rennais peut avoir quelques regrets. Dans un groupe largement à leur portée en Ligue Europa, les Rouge et Noir ont fait le travail…mais sans plus. Ils se sont à chaque fois imposés contre le Maccabi Haïfa (3-0 ; 0-3) et le Panathinaikos (1-2 ; 3-1), mais se sont inclinés à deux reprises face à Villarreal (2-3 ; 3-0), l’autre «grosse» équipe de leur poule. Résultat ? La formation bretonne ne s’est pas directement qualifiée pour les huitièmes de finale de la C3 et a dû passer par les barrages. Confrontés à l’AC Milan, les Rennais ont pris une claque à l’aller, à San Siro (3-0), avant de réagir à domicile (3-2). En vain. Leur parcours européen a pris fin avant les huitièmes de finale. S’ils avaient terminé premier de leur poule, ils auraient sans doute pu espérer mieux.
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Intéressant. Invité «surprise» de la Ligue Europa à la suite de son sacre en Coupe de France, le Toulouse FC a fait bonne figure. Les Violets ont battu le Linzer ASK à deux reprises (1-0 ; 1-2) et n’ont pas perdu face à l’Union Saint-Gilloise (1-1 ; 0-0). Mais surtout, après un large revers à Anfield (5-1), les joueurs de la Ville Rose ont arraché une victoire historique à domicile contre Liverpool (3-2) – qui avait décidé de faire tourner. Des résultats qui leur ont permis de terminer à la deuxième place de leur groupe. En barrages, contre le Benfica Lisbonne, ils ont aussi montré un très bon visage : après une défaite à l’extérieur à l’aller (2-1), ils ont tout donné à domicile pour renverser la formation portugaise, sans réussite (0-0). C’est malgré tout pas mal pour une équipe peu habituée aux joutes européennes et qui a longtemps joué le maintien en Ligue 1 cette saison.
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Pas mal. Et historique. On espérait que le LOSC aille loin, voire très loin, en Ligue Europa Conférence. Et il n’a pas déçu. Sortis sans (aucune) difficulté de leur groupe, les Dogues ont facilement écarté Sturm Graz en huitièmes de finale (0-3 ; 1-1), atteignant ainsi les quarts de finale d’une compétition européenne pour la première fois de leur histoire. Opposés à Aston Villa, les Nordistes ont été éliminés avec les honneurs. Après une défaite à l’extérieur à l’aller (2-1), ils ont su renverser la tendance à domicile, bien aidés par leur public. Ils ne sont d’ailleurs pas passés loin de se qualifier pour le dernier carré, mais Matty Cash a envoyé les deux équipes en prolongation à la fin du temps réglementaire (2-1). Et aux tirs au but, Benjamin André et ses coéquipiers ont été défaits. Une élimination un peu rageante. Mais un beau parcours tout de même.