La grève des contrôleurs SNCF ce week-end va fortement perturber le trafic. «Tous les trains ne vont pas partir», a reconnu Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs au micro de Franceinfo ce mercredi 14 février. «L’objectif est d’assurer un TGV sur deux qui circule», a-t-il précisé.

Le patron de l’entreprise ferroviaire s’est en revanche dit «confiant» sur la possibilité de «faire partir le maximum de trains à la neige». «La deuxième priorité, c’est qu’il y ait autant de TGV Ouigo que de TGV Inoui », a-t-il ajouté. Christophe Fanichet a également assuré que la «quasi-totalité des enfants» pris en charge par le service «Junior

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Le plan de transport définitif devrait être annoncé à 15h ce mercredi 14 février, alors que les syndicats annoncent que sept contrôleurs sur dix seront en grève ce week-end.

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Tous les voyageurs devraient être contactés dans la journée par SMS pour savoir si oui ou non leur train est maintenu. À ceux dont le train est annulé, il reste la possibilité d’échanger leur billet. «Dans la plupart des cas, vous pourrez partir ce week-end si vous décalez votre voyage de quelques heures, a certifié Christophe Fanichet. Il reste encore des places.» Ce mercredi pourtant, la plupart des TGV de jeudi soir et vendredi sont affichés comme complets sur le site de la SNCF.

Pour ceux pour qui un échange est impossible, ils pourront toujours se faire rembourser leur billet. Le PDG de SNCF Voyageurs a dit travailler «à un dédommagement exceptionnel». En décembre 2022, alors qu’une grève avait paralysé une partie de la France pour le week-end de Noël, un dédommagement de 200% avait été mis en place par la SNCF.

Face au mouvement de grève des contrôleurs, le PDG de SNCF Voyageurs n’a cessé de répéter son incompréhension. «On avait promis des postes supplémentaires, ils sont présents. On avait promis des hausses de salaires, ils ont été augmentés de 20% en moyenne en trois ans», a listé Christophe Fanichet pour qui «tous les engagements» promis aux cheminots lors des précédentes négociations «ont été tenus.»

De son côté, Gabriel Attal a réagi ce mercredi matin, estimant que «les Français savent que la grève est un droit», mais «aussi que travailler est un devoir». Le premier ministre a déploré «une forme d’habitude, à chaque [fois que les] vacances arrivent, d’avoir l’annonce d’un mouvement de grève» des cheminots, ajoutant que «c’est aussi l’image de la SNCF qui à chaque fois en prend un coup».