Mauvaise nouvelle pour les voyageurs qui pourraient connaître une nouvelle grève le vendredi 23 et le samedi 24 février. Après les contrôleurs ce week-end, les aiguilleurs, ou agents de circulation, pourraient leur emboîter le pas. Ces derniers dénoncent notamment leurs conditions de travail et la pénurie d’effectifs chez leur employeur, la SNCF Réseau.
SUD-Rail a ainsi déposé un préavis de grève du vendredi 23 février à 11 heures jusqu’au samedi 24 février 23 heures. Il pointe des promesses non tenues de la direction suite à un mouvement social qui s’est déjà tenu en mai dernier. Il souhaite ainsi un changement de l’organisation du travail, un «recrutement massif» et «une revalorisation de l’indemnité opérationnelle circulation à hauteur de 300 euros par mois». Ce mouvement social concernerait «les agents de l’ensemble des Établissements Infrastructure Exploitation (EIC)», autrement dit les aiguilleurs de trains.
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Si la CGT Cheminots n’a pas encore déposé de préavis de grève, l’organisation syndicale souligne que «de nouvelles mobilisations sont nécessaires pour contrer la direction SNCF». «Il est urgent d’augmenter les salaires des cheminots de la circulation, de reconnaître les qualifications et d’améliorer les conditions de travail», note-t-elle dans un communiqué. «Le niveau de responsabilité dans les postes d’aiguillage n’est pas en adéquation avec le salaire proposé. Dans ces conditions, les candidats quittent les formations voire leur emploi dès la réception des premiers bulletins de paie», explique la CGT Cheminots.
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De son côté, le patron de la SNF Voyageurs, Christophe Fanichet, précisait mercredi sur franceinfo qu’il était encore «trop tôt pour parler de ce sujet». Ce jeudi, sur France 2, le PDG s’est dit «confiant pour que la semaine prochaine il n’y ait pas de perturbations» grâce «au dialogue social». Si aucune solution n’est trouvée, ce sont encore des milliers de Français qui pourraient se retrouver dans l’embarras pour le dernier week-end des vacances de février.
