Une journée aura suffi. La mairie de Paris a annoncé mercredi «la levée du préavis de grève» de ses éboueurs, qui menaçaient toute la période des Jeux olympiques (26 juillet – 11 août), après la conclusion d’un accord sur une «revalorisation du régime indemnitaire».

«Hier, mardi, un accord a été trouvé afin de permettre la levée du préavis de grève qui courait sur six journées de mai – les 14, 15, 16, 22, 23 et 24 – puis du 1er juillet au 8 septembre», a annoncé dans un communiqué la mairie, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo. «Une revalorisation du régime indemnitaire a été entérinée: 50 euros bruts par mois à compter de juillet 2024 puis 30 euros bruts par mois à compter de janvier 2025», précise la mairie, qui ajoute qu’un «cycle de discussion sur des sujets plus spécifiques a par ailleurs été ouvert».

Le cadre des primes pour les agents mobilisés pendant les Jeux Olympiques et paralympiques «reste de 600 euros à 1900 euros en fonction du degré d’intensification de la charge de travail à l’occasion de la préparation, l’organisation et/ou la participation au déroulement» de l’événement. La CGT FTDNEEA (filière traitement des déchets, nettoiement eau, égouts, assainissement), à l’initiative du préavis, réclamait une augmentation salariale de 400 euros par mois pour tous les personnels et une prime exceptionnelle de 1900 euros pour tous les agents qui travailleront pendant les JO. La mairie salue «l’esprit de responsabilité et l’attachement partagé à la pleine réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques».

En mars 2023, la grève des éboueurs parisiens contre la réforme des retraites avait duré plus de trois semaines, entraînant un amoncellement des déchets dans les rues de la capitale, avec un pic à plus de 10.000 tonnes. Les images de tas de poubelles atteignant parfois plusieurs mètres de hauteur avaient fait le tour du monde.

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