HAUTS

Galeno a été le seul rayon de soleil de ces longues et pénibles 90 minutes. Pourtant, il a d’abord raté en première période. En deux temps, il a touché le poteau, puis a raté le cadre sur la seule occasion très franche du match, jusqu’à la dernière minute… Le bloc des Gunners est déséquilibré après la perte de balle de Martinelli, et Galeno en a profité pour avancer seul devant la surface, avant d’enrouler une frappe somptueuse dans le petit filet de Raya, brillant. L’attente a été longue, mais ce but en a valu la peine.

Oui nous parlons bien de Pepe, celui du Real Madrid dont beaucoup pensent qu’il ne joue plus au football. Ce soir encore, et face à un cador européen en huitième de finale de Ligue des Champions, le Portugais a assuré. Le capitaine des Dragaos a dirigé sa défense jusqu’au clean sheet, en étant quasiment irréprochable dans les duels, et même dans la relance. Le 26 février prochain, Pepe fêtera ses 41 ans. Il s’est déjà offert un sacré cadeau, avec une victoire de prestige contre Arsenal dans la plus belle des compétitions.

flops

Saka, Martinelli, Trossard, Havertz et Odegaard, ces cinq-là ont fait le bonheur d’Arsenal lors de leurs deux dernières victoires 5 et 6-0 (contre West Ham et Burnley). Mais à Porto, les cinq Gunners ont été en panne sèche face à la muraille dressée devant la cage de Diogo Costa. En manque d’inspiration, les ailiers ont refusé de jouer les 1 contre 1 dans le dernier tiers adverse et ont manqué de folie pour allumer la mèche du canon présent sur le blason d’Arsenal. En 90 minutes, les attaquants londoniens n’ont pas cadré la moindre frappe. Ils auraient pu jouer encore longtemps, qu’ils n’auraient pas trouvé la faille d’une forteresse portugaise bien protégée.

Dans un match où Arsenal n’a pas réussi à inquiéter son adversaire, il n’y a que les coups de pied arrêtés qui auraient pu sourire aux hommes d’Arteta. Et ça tombe bien, puisque cette saison les corners et coups francs sont l’une de leurs grandes forces. Mais cette nuit européenne a fait exception. 10 fois sur corner, et quelques autres sur coups francs, la combinaison est restée la même, Saka, Odegaard et Rice ont insisté longuement, en vain. Ils ont constamment cherché le second poteau, et les têtes de Saliba et Gabriel marqués à la culotte par Otavio et Pepe. Diogo Costa est resté vigilent, et n’avait plus qu’à s’emparer à la main des centres adverses. Aucune remise en question n’est apparue, et les Anglais se sont acharnés à tenter cette combine.