HAUTS

Dans un Roazhon Park en feu, Rennes n’avait plus le choix. Tenter et se rapprocher d’un miracle ou s’endormir et voir son aventure européenne s’arrêter ce jeudi soir. Et les Rennais ont opté pour la première option. Truffert et Gouiri ont d’abord été contrés sur des frappes (4e). Avant que la défense ne se mette également à l’œuvre grâce à Theate, décisif sur un retour plein d’autorité sur la fusée Leao (8e). Bourigeaud (11e) a débloqué la situation au meilleur des moments pour donner un avantage logique et mérité aux siens. Une embellie de courte durée mais qui s’est répétée en seconde période où le Stade Rennais a longuement fait douter son adversaire du soir. Ils confirment également leur bonne forme du moment (six victoires consécutives en Ligue 1) et pourraient faire mal à de nombreuses équipes en fin de saison.

Qui d’autre que Bourigeaud ? Débarqué en 2017 en provenance de Lens, le milieu de terrain est sans aucun doute l’homme du match. Propre sur toutes ses interventions, d’abord buteur sur une magnifique frappe croisée imparable face à Maignan (11e) puis de nouveau décisif sur deux penaltys en seconde période, Bourigeaud aura été de tous les combats. Et quand on sait à quel point il est difficile de tromper Maignan dans cet exercice… Il aurait même pu être passeur décisif sur un magnifique coup franc déposé sur la tête de Theate en première période. Avec un Bourigeaud de ce standing, Rennes peut rêver en grand…

flops

Evidemment, les Rossoneri n’allaient pas s’engager dans un jeu ultra offensif voire risqué. L’avantage de trois buts acquis à l’aller leur permettait d’aborder ce match avec plus de sérénité. Mais cet AC Milan-là n’a fait rêver personne ce jeudi soir. Demi-finalistes de la grande Ligue des champions la saison dernière, engagés dans le groupe du PSG, de Newcastle et de Dortmund en C1, les hommes de Théo Hernandez figurent pourtant comme l’un des favoris pour le titre en Ligue Europa. Mais à l’image d’un Leao muselé malgré son but, d’un Pulisic hésitant à l’image d’une frappe complètement manquée sur une balle de but (17e) ou d’un Musah inexistant (quatre duels gagnés sur neuf, quatre pertes de balle), le club italien n’a compté que sur son avance de trois buts.

Le défenseur central rennais n’a quasiment rien réussi ce jeudi soir. Omari a souvent été pris par la vitesse de Leao dans son dos. À la 8e minute, il a complètement manqué son contrôle. Heureusement, son compère de la défense, Theate, a rattrapé le coup face au Portugais volant de Milan. Le jeune français a également été fautif sur le but de Leao en seconde période alors qu’il avait bien défendu dans un premier temps. Son erreur a coûté un but et a freiné la bonne dynamique de son équipe.