La publicité arrivera le 9 avril sur les programmes diffusés en France par la plateforme de streaming d’Amazon, Prime Video, et il faudra payer 1,99 euro de plus par mois pour y échapper, a-t-elle annoncé mercredi à ses abonnés dans l’Hexagone. À partir de cette date, les abonnés payeront 6,99 euros par mois, comme actuellement, mais avec de la pub en plus, ou 8,98 euros par mois s’ils ne veulent pas avoir de pub sur Prime Video.

Ce service de vidéo à la demande est inclus dans Prime, l’abonnement premium à la plateforme de commerce en ligne Amazon, qui permet par ailleurs des livraisons de commandes plus rapides. La nouvelle formule avec pub a déjà été introduite aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et au Canada en début d’année et on savait qu’elle allait arriver dans d’autres pays, dont la France, sans encore connaître la date ni le tarif.

«À partir du 9 avril 2024, les films et séries Prime Video incluront de la publicité en quantité limitée (…) Nous visons à avoir sensiblement moins de publicités que la télévision linéaire classique et les autres services de streaming», a indiqué Prime Video dans un courriel à ses abonnés français. «Les clients en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg ne verront pas de publicités (…) pour le moment», a-t-elle précisé.

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Amazon n’est pas la première plateforme de streaming à instaurer ce type d’abonnement. Le leader Netflix propose depuis novembre 2022 une offre avec pub. Elle coûte 5,99 euros par mois, contre 13,49 pour l’offre sans pub la moins chère. De son côté, Disney a basculé en novembre ses abonnés sur une nouvelle offre, Premium, à 11,99 euros par mois, soit 3 de plus que l’ancienne. Pour revenir à 8,99 euros, il faut souscrire une nouvelle offre baptisée Standard (où la qualité du son et de l’image sont moindre et le nombre d’écrans autorisés en simultané limité à 2, contre 4 en Premium).

Cela s’est accompagné du lancement d’une formule avec publicité, à 5,99 euros mensuels. Le but est à la fois de garder voire conquérir des abonnés et de se positionner dans le marché de la publicité sur les contenus de vidéo à la demande, qui devrait connaître une hausse dans les années à venir.