Première impression : «C’est une étape essentielle de ces Jeux olympiques et paralympiques. Le projet paraissait fou à certains qui était de faire des Jeux exemplaires, des jeux qui permettraient un héritage particulier pour Paris, la Seine-Saint-Denis, pour l’ensemble des Franciliens, pour tous les territoires qui sont embarqués dans les Jeux qui tiendraient un budget, des délais qui seraient exemplaires en matière sociale et environnementale. On le sait, c’est souvent là que des difficultés apparaissent lorsqu’on prépare des Jeux. Aujourd’hui, en ce moment symbolique, c’est la démonstration que nous sommes au rendez-vous des engagements qui avaient été pris. C’est la démonstration que la France est une nation de bâtisseurs. Au moment où en est en train d’achever la reconstruction de Notre-Dame, ce chantier aura été livré en temps, en heure et au budget. Et malgré le Covid, malgré les deux ans d’inflation, malgré la guerre en Ukraine, les équipes de la Solideo, l’ensemble des entreprises en lien avec tous les élus locaux, les aménageurs, les architectes… ont fait un travail extraordinaire qui fait que c’est le plus grand projet d’aménagement de création de logements, de création de bureaux de France et il a été fait dans un temps absolument record. On bâtit, on avance.
Ensuite ça a été fait dans des conditions sociales exemplaires qui ont été intégrées dès le début. Je veux remercier l’ensemble du comité de la charte, les travaux de l’ensemble des organisations syndicales, patronales, l’engagement de Bernard Thibaut qui sur ce chantier, il y a eu quatre fois moins d’accidents que sur un chantier moyen en France. Ce qui montre l’exemplarité sociale. C’est un chantier sur lequel il y a eu jusqu’à 4000 personnes par jour, plus de 40.000 au total. Il y a eu des jeunes et des moins jeunes. Il y a de l’insertion et des emplois créés dans le département et une exemplarité en termes de sécurité qui va nous inspirer. Ce chantier a été fait dans des conditions exceptionnelles sur le plan des matériaux, de l’organisation. Ici, on tient les engagements du bâtiment de 2040. Tous les logements sont prêts pour les conditions climatiques de 2050. Sans climatisation, gardant la chaleur l’hiver, évitant qu’elle ne rentre l’été, ce qui là aussi est exemplaire. Donc engagements tenus grâce aux équipes.»
La sécurité : «En termes de sécurité, c’est une obsession depuis le début, c’est l’un des autres chantiers de ces Jeux. Ils mobilisent le ministre, le Préfet de Police, l’ensemble des élus et tous les partenaires. Nos policiers, nos gendarmes, nos polices municipales, de la sécurité privée seront déployées pour sécuriser beaucoup de sites. Un travail colossal est fait. Il a commencé à être expliqué et sera détaillé par les Préfets. Tous les acteurs sont mobilisés.»
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Quid des athlètes russes et biélorusses : «Le Comité international olympique, par les discussions qui sont les siennes définit les règles d’engagement. Elles sont proportionnées. Le sport doit permettre l’unité et l’apaisement et le choix qui a été fait, c’est un choix que nous assumerons collectivement. Nous soutenons l’Ukraine, nous avons sanctionné la Russie. Mais il faut que les sportifs sous bannière neutre, avec des conditions de respect et de sobriété puissent défendre leur travail et leur sport. Poutine ? je ne ferai pas de commentaire géo-politique ici, ce ne serait pas le lieu. Ce sont des sujets suffisamment graves, chacun des mots que je prononce sur cette matière est pesé, pensé et mesuré, je pense que ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut en parler.»
Les athlètes israéliens : «C’est la même chose. On sait très bien que quand il y a des crises internationales géopolitiques, les Jeux olympiques et paralympiques sont toujours des cibles. On en est conscient. On en a beaucoup parlé avec les élus dès le début, c’est pour ça qu’il y aura une préparation, un accompagnement, nous serons prêts. On sera au rendez-vous.»
Le point de départ en attendant la fièvre : «Partout dans les Jeux olympiques et paralympiques qui ont été organisés, vous avez des désagréments qui arrivent à la fin. Avec la maire de Paris et plusieurs ici, on était aux Jeux de Tokyo, il y avait 82% d’impopularité des Jeux une semaine avant. On est très loin de ça. Il y a des Jeux auxquels nos compatriotes adhèrent. On est très vigilants sur ce point. Ces Jeux, l’un des engagements de départ était qu’il y ait un héritage. Pour là où les Jeux se font, qui créé parfois beaucoup de désagréments pour les habitants, qui va rendre leur vie plus compliquée, c’est le cas pour les habitants de Seine-Saint-Denis, il y a un héritage. On a transformé trois communes et une bonne partie du territoire avec ce Village. On a accéléré beaucoup de projets de déplacements, de gares, d’accès entre Paris et le département. Sans les Jeux, on ne serait pas là aujourd’hui pour créer des milliers de logements, pour créer tant de bureaux et ces facilités qui vont rester après les Jeux pour les habitants. Ça doit être un facteur d’adhésion. Le bon déroulement de ces Jeux nous permettra de faciliter ça, après ce sera à nous d’expliquer. On s’est attachés en innovant avec la billetterie sociale en achetant des centaines de milliers de billets pour les fonctionnaires engagés et les habitants d’aller à des épreuves.»
Transports : «On travaille main dans la main. Ce qui m’intéresse, ce sont les résultats. Et étape par étape, c’est qu’on soit au rendez-vous des résultats. On regarde à chaque point d’étape ce qui fonctionne et ne fonctionne pas, on se mobilise, il n’y a que des bonnes volontés, la France c’est une équipe, on avance, on sera tous au rendez-vous.»
Cérémonie d’ouverture et baignade dans la Seine : «On fait le maximum pour tenir une cérémonie qui sera une première mondiale. qui nous rendra tous fiers, sera formidable, qui va créer des contraintes mais en même temps beaucoup de fierté. Il faut l’expliquer, aménager pour que ces contraintes soient proportionnées. Ce moment unique, on le rendra habitable et vivable pour chacune et chacun. Pour les Parisiennes et Parisiens il y aura des héritages importants sur des aménagements, et en particulier la Seine. Pour la Seine et la Marne, il y a eu un investissement extraordinaire qui a été fait par les communes, l’État, pour les parisiens fleuve et Marne auront changé de visage et d’usage le jour d’après. M’y baigner ? Et comment ! Il y a eu des engagements pris. J’irai…»