Pierre Olivier Beckers, président de la commission de coordination du CIO, en visite quelques jours à Paris a dit vendredi ne pas craindre des grèves en France au moment des Jeux olympiques, au cours d’une conférence de presse au siège du comité d’organisation des JO de Paris.
Interrogé sur le climat social en France et le fait de savoir si le Comité international olympique (CIO) craignait des grèves, M. Beckers a répondu «non, nous n’avons pas de crainte» car «le dialogue est ouvert», a-t-il assuré. «Nous sommes très conscients que des solutions seront trouvées».
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La CGT a annoncé le dépôt de préavis de grève dans la fonction publique après avoir décerné «un carton rouge» au gouvernement et demandé la tenue d’une table ronde.
Pierre Olivier Beckers a donné, comme souvent à l’issue de ce type de rencontre, «ses encouragements» au comité d’organisation qui «se trouve là où il doit être à ce moment du projet».
Alors que le ministère de l’Intérieur a précisé cette semaine les jauges de la cérémonie d’ouverture inédite sur la Seine et les conditions d’accès aux places gratuites sur les quais hauts, désormais sur invitation et non plus sur inscription, Tony Estanguet, patron du Cojo, a assuré que «la promesse reste inédite».
Au passage, il a précisé que la cérémonie démarrera à 19h30. Précédemment avait été donné l’horaire de 20h24 pour le démarrage de cette cérémonie inédite sur le fleuve.
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Le directeur général du Cojo, Etienne Thobois, a précisé de son côté que s’agissant des JO «deux millions de billets restent à vendre, dont un million sur le football», et une nouvelle phase de vente se tiendra mi-avril à 100 jours de l’ouverture des JO.
Interrogé sur les critiques adressées tant à l’organisation des JO qu’à l’Etat, le CIO a dit n’en avoir «aucune surprise parce qu’il est tout à fait évident que les mois qui précèdent la cérémonie d’ouverture d’une édition des Jeux olympiques ne sont pas des mois faciles», notamment pour les résidents en raison des travaux, «car la ville se met sur son 31».
«On sait que beaucoup de travailleurs vont être impactés par un été long, chaud, avec une perturbation de leur rythme et calendrier habituels et cela amène beaucoup de questions», a-t-il ajouté. «Ce fut le cas à Londres», a-t-il assuré.
«Les indicateurs sont bons à 140 jours, les plans continuent à se dérouler sans accroc», a assuré Tony Estanguet.