Douze passagers d’un vol Sydney-Auckland ont été hospitalisés lundi après que leur avion, un Boeing 787, a subi une forte accélération causée par un incident technique, a-t-on appris auprès des secours et de la compagnie aérienne LATAM. Au moins une personne se trouve dans un état grave, ont rapporté les ambulanciers néo-zélandais, qui ont revu à la baisse le nombre d’hospitalisations, de treize à douze.
Les passagers ont rapporté aux médias locaux que l’appareil, un Boeing 787 Dreamliner selon la compagnie, avait rapidement perdu de l’altitude au-dessus de la mer de Tasmanie, propulsant au plafond tous ceux dont la ceinture de sécurité n’était pas bouclée. «Les gens ont volé en air parce qu’ils n’avaient pas leurs ceintures», a déclaré un passager à la radio RNZ. «Certaines personnes ont été vraiment blessées. Les gens ont eu réellement peur aussi», a dit cet homme, la voix tremblante. Le vol LA800 «a eu un incident technique pendant le voyage, ce qui a provoqué un fort mouvement», a déclaré sans autre précision un porte-parole de la compagnie LATAM basée au Chili.
L’avion, qui devait se rendre ensuite à Santiago, «a atterri comme prévu à l’aéroport d’Auckland», a-t-il précisé, exprimant «ses profonds regrets pour les désagréments et la gêne occasionnée par cette situation». Les secours ont rapporté avoir été alertés vers 16H00 locales (03H00 GMT) lorsque l’avion avait commencé sa descente vers la plus grande ville de Nouvelle-Zélande. Une dizaine d’ambulances et d’autres véhicules médicaux se sont rués vers l’aéroport pour s’occuper des blessés.
«Nos équipes d’ambulanciers ont évalué l’état d’une cinquantaine de patients, dont un se trouvait dans un état grave, et les ont traités», a déclaré Gerard Campbell, des Ambulances St John de Nouvelle-Zélande. Cet incident survient environ deux mois après un problème ayant impliqué un autre modèle de l’avionneur américain Boeing. Début janvier, une porte d’un Boeing 737 MAX 9, de la compagnie Alaska Airlines s’est détachée quelques minutes après le décollage, faisant quelques blessés légers.
Les 737 MAX avaient auparavant été cloués au sol pendant près de deux ans après les crashs de deux appareils, le premier, fin 2018, de la compagnie indonésienne Lion Air, le second, début 2019, de la compagnie éthiopienne Ethiopian Airlines, entraînant plus de 350 morts. Dans les deux cas, un problème lié à un nouveau logiciel était à l’origine des crashs.
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