La FFT a un nouveau DG expérimenté, qui a travaillé dans plusieurs institutions importantes du milieu sportif et e-sportif (FFT, NBA et Ubisoft) dont six ans au sein de la FFT dont il connait l’organisation et le fonctionnement : «Stéphane Morel dispose d’une fine connaissance de l’écosystème du tennis français et du sport mondial, peut-on lire dans le communiqué. Sa riche expérience constitue un atout considérable pour la Fédération, engagée dans plusieurs projets majeurs (diversification, clubs, modernisation, attractivité, haut niveau, Rolex Paris Masters…). Stéphane Morel a démontré tout au long de sa carrière des compétences techniques et managériales indéniables qu’il mettra au profit du collectif. Il apportera tout son dynamisme, son professionnalisme et sa vision stratégique pour accompagner et guider les équipes dans la bonne réussite des projets ambitieux de la FFT.»

Sa mission ? «Assurer la poursuite de la transformation en cours, de veiller au succès des principaux événements à venir (Roland-Garros, JOP 2024, Rolex Paris Masters…) et de mettre en œuvre les actions de renforcement du dialogue continu avec les salariés de la Fédération». Et sur ce dernier point, le chantier est important. Depuis près d’un an et demi, la Fédération française de tennis est traversée par de nombreuses turbulences. Et son président Gilles Moretton ne fait pas l’unanimité.

Deux courriers anonymes ont a été récemment adressés aux représentants du personnel de la FFT, dont le dernier révélé par L’Equipe, et dont le Figaro avait également pu prendre connaissance, évoquait une nouvelle fois des «salariés en détresse». «Certains sont sous traitement chimique pour tenter de retrouver la force d’avancer, d’autres tentent juste de quitter vite cette maison mais les négociations sont stériles alors que ces salariés sont incapables de revenir dans les locaux. Quand va-t-on réagir ?, était-il également précisé dans ce second courrier. Ces «salariés en détresse» annonçant même «150 départs sur 400 salariés en trois ans, du jamais vu», avant de parler «d’injustices», de «manque de reconnaissance» et de «gens qui pleurent dans les couloirs» . La directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT), Caroline Flaissier, issue du monde de l’entreprise, avait été «mise à pied» après la révélation de ce courrier de salariés dénonçant leurs conditions de travail.