Il y a un an, Paris 2024 lançait sa campagne de recrutement de volontaires en vue des Jeux olympiques. Une campagne à (grand) succès puisque plus de 300.000 candidats – en provenance de près de 190 pays différents – ont répondu à l’appel du Comité d’organisation des Jeux (COJO), pour un total de 45.000 profils retenus. Et ce samedi 23 mars, les heureux élus vont pouvoir se rencontrer lors d’une convention organisée à Paris La Défense Arena à Nanterre, futur site de compétition des épreuves de natation, para-natation ou encore des finales de water-polo. Une belle occasion pour eux de «commencer à se projeter dans les coulisses du plus grand événement sportif mondial et ils découvriront à cette occasion leur uniforme conçu par Decathlon, partenaire officiel des Jeux de Paris 2024.»

Plusieurs chiffres ressortent de ces 45.000 volontaires, avec 30.000 environ concernés par les Jeux olympiques du 26 juillet au 11 août et 15.000 par les Jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre (environ 7.500 couvriront les deux compétitions dans des rôles identiques ou différents). Dont un fait la fierté du COJO : le respect de la parité hommes-femmes au sein de cet important contingent, dont environ un tiers est issu du mouvement sportif. Autre satisfaction, les 101 départements français sont représentés parmi ces 45.000 bénévoles, et 20% d’entre eux viennent de l’étranger, ce qui démontre l’attractivité de Paris. À titre de comparaison, avant la crise sanitaire et le report des Jeux d’un an, Tokyo 2020 était parti pour n’avoir que 5% de volontaires hors-Japon.

Même répartition harmonieuse au niveau de la pyramide des âges avec 30% environ des volontaires ayant mois de 25 ans, et 10% affichant la soixantaine ou plus, certains ayant même atteint la barre ô combien respectable de 90 ans. Et pour en finir avec les pourcentages, un peu plus de 5% des volontaires sont en situation de handicap, ce qui traduit aussi cette volonté de Paris 2024 d’organiser les Jeux le plus inclusifs possibles. Ce samedi marquera donc le départ, «réel», de leur expérience pour eux qui seront «les premiers visages des Jeux, les garants de leur réussite en étant présents partout, des stades aux gares en passant par les aéroports ou le village olympique» comme le rappelait Alexandre Morenon-Condé, le directeur Games-time workshop des Jeux.

Durant toute la journée, les volontaires présents auront donc l’occasion d’échanger sous l’égide de Tony Estanguet, mais aussi du sélectionneur de l’équipe de France de handball championne olympique en titre Guillaume Gille, de la chef nouvellement étoilée Manon Fleury (et ancienne escrimeuse de haut niveau en sabre), de la préparatrice mentale et spécialiste des courses à obstacles Anouk Garnier et du street-artiste Jo Di Bona. Une journée qui leur permettra également de prendre connaissance de leur planning à venir, avec un premier module de formation générale à venir au mois d’avril, avant un plus spécifique à leur mission en juin. Sans oublier à partir du mois de mai la remise de leur accréditation et de leur fameuse panoplie. De quoi faire gentiment monter la pression d’ici le début des Jeux. Mais aussi leur excitation et leur motivation à faire de ces Jeux une grande réussite. Dont ils seront des acteurs majeurs.