Seulement 16 minutes et puis s’en va. L’AS Monaco menait déjà de trois longueurs après une grosse quinzaine de minutes de jeu, laissant aucune chance à l’avant-dernier de Ligue 1. Les Monégasques s’imposent largement (5-2) et condamnent Metz à une fin de saison compliquée pour aller chercher le maintien.

Un match à sens unique qui ne mettait pas longtemps à se lancer. Après avoir subi la première occasion dans cette rencontre, les joueurs du Rocher vont tout de suite répliquer. Sur un bon service dans la surface, Takumi Minamino réalisait un enchaînement de grande classe pour mettre tout de suite les siens en tête dans cette rencontre (0-1, 3e). Alors qu’ils n’avaient pas encore digéré ce premier coup de canon, les Messins vont continuer de subir les foudres de leurs adversaires.

Sur un contre mené par Maghnes Akliouche, ce dernier utilisait parfaitement l’appel de son capitaine Wissam Ben Yedder pour tromper les défenseurs et doubler déjà la mise dans cette 27e journée de Ligue 1 (0-2, 9e). Complètement dépassés de tous les côtés, les joueurs du FC Metz n’arrivaient à rien dans ce premier acte et semblaient sans solution pour empêcher les visiteurs de dérouler leur jeu.

Sur un sublime service de Golovin, le latéral brésilien, Vanderson venait porter l’avance des siens à 3 buts avant même la 20e minute (0-3, 16e). Laszlo Bölöni essayait de provoquer un électrochoc en ouvrant son banc dès la demi-heure de jeu, mais cela ne changeait rien. Son équipe rentrait aux vestiaires sous les sifflets des supporters présents à Saint-Symphorien. Lors de la reprise, les Monégasques avaient clairement fait redescendre l’intensité et le rythme de cette rencontre.

Longtemps sans occasion franche à se mettre sous la dent, les supporters messins auraient préféré rester sur leur faim plutôt que de voir Alexandre Oukidja tenter une talonnade sous le pressing de Balogun. Mal assuré, ce geste technique coûtait le quatrième but de cette partie aux locaux (0-4 , 76e).

Alors qu’ils avaient commencé à déserter les tribunes du stade, les fidèles du FC Metz ont tout de même pu vibrer à deux reprises grâce à la réduction du score de Pape Amidou Diallo (1-4, 89e) puis d’Ibou Sané (2-4, 83e). Mais les Messins partaient de bien trop loin pour réellement inquiéter leurs adversaires du soir. Folarin Balogun a d’ailleurs enterré tous les espoirs des locaux en inscrivant son doublé sur un corner où il s’est retrouvé seul au point de pénalty (2-5).

Le club du Rocher redevient, grâce à ce succès remporté haut la main, deuxième de Ligue 1 (49 points), avant le match du Stade Brestois (3e, 47 points) qui se déplacera à Lorient (15e) dans un derby breton décisif, à la fois pour la Ligue des champions et le maintien.