Gonçalo Ramos : «Si je dois parler de lui, je dois parler d’un joueur qui a un état d’esprit de fer, une ambition sans faille, un joueur très intéressant. Je suis très content de l’avoir, un joueur toujours prêt à jouer et à aider l’équipe. Il a de bonnes statistiques et de bonnes performances. Il mériterait sans doute plus de temps de jeu mais c’est un club de haut niveau. Il y a toujours mieux à faire mais ses performances sont impeccables. Il est très jeune et très mûr à la fois.»
Clermont avant le Barça : «Avant de préparer la saison, on connaît le calendrier, on l’analyse, il y a beaucoup de variables, le temps de jeu en sélection et en club, l’état de forme… On a parfois un plan à propos de certains joueurs pour certains matches mais on doit toujours s’adapter. Ici, on a des matches importants mais le plus important, c’est le prochain, parce qu’on n’a pas encore gagné le championnat. Il faut battre Clermont et ce sera dur parce que tout est réuni pour que ça le soit. Il y a eu de fortes émotions sur les derniers matches et les prochains. Mais on ne doit pas mettre en question notre motivation. On est en bonne position pour tout gagner. Je ne veux aucun joueur qui pense à Barcelone. Je veux que tout le monde pense à Clermont.»
Le 11 face au Barça déjà en tête : «Je ne décide pas du 11 trois ou quatre jours avant… Je sais qui jouera face à Clermont parce que j’ai vu l’entraînement du jour et qu’on est un staff qui aime voir les joueurs s’entraîner. Avec deux jours de repos entre les matches, les séances sont faites de beaucoup d’échauffement et de récupération. Mais le 11 face au Barça ne m’intéresse pas. Il y a un match à jouer avant dans une autre compétition. Il faut avoir confiance en 23 joueurs et tu décides la veille de qui joue.»
Infirmerie quasi vide : «Le foot de haut niveau implique un risque très élevé de blessures. Il est important d’avoir un bon staff médical et que les joueurs récupèrent vite, car il y aura des blessures dans tous les cas. On le travaille avec le département de performance. La prévention, c’est important. On prend beaucoup de soin sur tous ces éléments et on travaille tous avec l’idée que les joueurs soient plus forts, mieux préparés. C’est vital. Le niveau individuel et collectif a grandement progressé mais on ne fait jamais tout parfaitement. C’est un jeu dans lequel il y a des coups, des contacts et c’est commun de se blesser. Il faut des professionnels qualifiés pour l’aspect prévention, et quand la blessure arrive, des professionnels pour guérir. Je suis donc très content mais on peut toujours faire mieux.»
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Bradley Barcola : «Il vient de faire son premier entraînement, il se sent bien. Il a bien travaillé. Pour les blessés, je n’ai dans tous les cas pas d’idée arrêtée. J’observe, je regarde la façon dont ils s’entraînent, si je les vois en confiance ou pas. On est dans une série où tous les joueurs sont en bonne forme physique. Ça me plaît que les joueurs de retour de blessure doivent batailler pour regagner leur place. Ils doivent donc se préparer. Barcola s’est entraîné avec le groupe et je suis très content.»
Qui pour remplacer Achraf Hakimi face au Barça : «Nordi Mukiele ou Warren Zaïre-Emery dans ce rôle ? On peut tout attendre. Vous me connaissez désormais. Je ne dis pas qu’on peut tout attendre au hasard, tout, d’une manière réfléchie, concertée avec mon staff… Notre idée est toujours de générer le plus de confiance chez nos joueurs. Demain (samedi), je veux voir un PSG ambitieux, agressif, qui presse beaucoup et qui fasse se lever de leur siège les supporters du PSG. L’objectif est de remporter le championnat, ce n’est pas encore fait. On veut transmettre une idée claire de jeu, et c’est ce que je veux voir demain. Peut-être que certains joueurs sont moins motivés, mais on doit être au niveau. (sur Zaïre-Emery) Selon qu’il joue défenseur ou à l’intérieur du jeu, c’est évidemment différent. Mais il a les capacités de jouer sur les deux postes, il l’a déjà fait cette saison. Mais d’autres joueurs peuvent le faire, comme Carlos Soler, Marquinhos, c’est évidemment la position naturelle de Hakimi… J’ai beaucoup d’options.»
Ousmane Dembélé dans l’axe : «Il fait la différence, qu’il soit dans le cœur du jeu ou sur un côté. Mais ce qui est important pour nous, c’est de savoir où sont les espaces en fonction du match et de l’adversaire. S’il n’y a pas d’espace à l’intérieur, on décale Ousmane sur un côté afin de créer du déséquilibre. J’ai cette idée que lorsqu’il y a de l’espace dans le cœur du jeu, il est plus proche du but adverse. C’est un joueur qui peut marquer beaucoup de buts.»
Important d’avoir une grosse vingtaine de joueurs impliquée : «C’est comme cela que je gère tous mes vestiaires, je n’ai jamais eu une équipe avec seulement 12 ou 13 titulaires. J’ai toujours eu de bons résultats en faisant autrement. D’un point de vue personnel, que les joueurs se sentent impliqués, qu’ils voient qu’ils jouent et qu’ils jouent bien dans les matches, le temps d’examen, c’est la meilleure preuve qu’ils peuvent donner à l’entraîneur. Pour ma part, je me fais mon opinion sur ce que je vois à l’entraînement. Quand je vois que le niveau d’entraînement monte, c’est encore mieux. Si quelqu’un se montre à l’entraînement, ça veut dire qu’il peut jouer en Ligue 1 et en Ligue des champions. Si quelqu’un est meilleur que toi à l’entraînement et en compétition, il jouera le match suivant.»
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Marquinhos : «En plus d’être le capitaine, une référence dans le jeu et en dehors du terrain, Marquinhos est impliqué comme un jeune joueur. Quand je vois son visage dans les discussions d’avant-match, je vois qu’il veut toujours s’améliorer. C’est la meilleure mentalité, elle est très bonne chez les jeunes joueurs. Mais quand on la retrouve chez les éléments plus expérimentés, l’idée que tu peux apprendre jusqu’au dernier jour et même apprendre des jeunes joueurs, c’est bien. Il faut maintenir cette ouverture. Marquinhos reflète cette mentalité à la perfection. Je ne vais pas parler du joueur qu’il est, vous le connaissez. Mais le Marquinhos capitaine, le coéquipier, je peux en parler, je le vois toute l’année, c’est un joueur indiscutable, un titulaire, celui qui est capable d’aider quand il est sur le terrain ou en dehors.»
Hasard ou coïncidence, quatre anciens du Barça (Guardiola, Arteta, Xavi, Luis Enrique) entraînent des équipes présentent en quarts de C1 : «Vous avez commencé votre question de manière épique (sic)… J’ai envie de vous dire… 24 heures, Ligue 1, Clermont, de grands joueurs, 24 joueurs qui veulent jouer, un match de L1 important pour nous, il faut continuer de gagner, on a encore besoin de trois victoires pour décrocher le titre. C’est mon présent.»
Kylian Mbappé, meilleur joueur du monde : «Si on prend en considération les chiffres, la réponse est dans la question.»
Une saison déjà réussie : «C’est comme à l’école : jusqu’au bulletin final en juin, et j’espère qu’on aura le nôtre le 2 juin (lendemain de la finale de C1, le 1er juin, NDLR), on ne sait pas. Tout se passe bien, mais il peut y avoir un problème à n’importe quel moment. On a plusieurs compétitions en tête et la frontière entre la victoire et la défaite est très mince… On se prépare, on est là où on veut être. Il n’y a pas de raison de ne pas être optimiste, mais il faut être réaliste, c’est maintenant que les choses difficiles commencent.»
Si Luis Enrique se sent Parisien : «Je suis de Gijon, je suis espagnol, pas de doute là-dessus, mon accent me trahit dans tous les cas. Je veux continuer à travailler sur mon français. Mais ma maison, mon club, c’est Paris. Je vis au présent. Tous les entraîneurs vous le diront. Le futur n’existe pas et tu ne peux rien changer au passé. Ma maison est à Paris, mon club est le PSG, c’est ma vie actuellement. Je donne le maximum à ce club qui a choisi de me faire confiance. Mais je suis de Gijon, des Asturies, à moitié Catalan et Espagnol.»
Propos recueillis en conférence de presse