Mikel Arteta souhaite répondre «collectivement» à la menace représentée par Harry Kane, un buteur dont il se méfie autant que «les dix autres» joueurs du Bayern Munich, a dit lundi l’entraîneur d’Arsenal à la veille du quart de finale aller de Ligue des champions. «Ce n’est pas seulement lui, mais aussi les dix autres personnes qu’ils ont», a d’abord répondu l’Espagnol en conférence de presse. «Nous connaissons les qualités individuelles de ces joueurs, et lui en particulier. La meilleure chose à faire, c’est de faire ce que l’on fait collectivement d’habitude».
L’ancien buteur emblématique de Tottenham retrouve une équipe d’Arsenal qu’il avait l’habitude d’égratigner dans le sulfureux derby du nord de Londres, dont il détient le record de buts (14 en 17 matches de Premier League). Le nombre de buts marqués par le capitaine de l’Angleterre «ces dix dernières années est incroyable. Il peut marquer de plein de manières différentes. Il bénéficie de l’aide et des joueurs autour de lui aussi pour lui fournir des occasions. C’est ce que nous devons essayer d’éviter», a affirmé Arteta.
Présent face aux médias avant son entraîneur, Gabriel Jesus s’est montré également élogieux envers Kane, tout en pointant la menace diffuse de l’attaque bavaroise. «Tout le monde ici connaît la qualité de Harry Kane. Pour moi, personnellement, c’est le meilleur finisseur du monde», a déclaré l’attaquant brésilien. «Mais ce n’est pas que Harry Kane. Ils ont des joueurs comme mon vieil ami Sane, Musiala, Coman, Müller – quel joueur! -, Gnabry», a-t-il listé.
À lire aussiPSG-Barcelone : après la Joconde rhabillée, le Barça chambre avec une montgolfière devant la Tour Eiffel
Le joueur d’Arsenal a mis en garde ses partenaires, actuels leaders au classement de Premier League, contre tout excès de confiance face au Bayern Munich, battu deux fois coup sur coup en Bundesliga et distancé dans la course au titre derrière le Bayer Leverkusen (le classement du championnat d’Allemagne ici). «Tout le monde connaît la qualité de ce club, la qualité incroyable de ses joueurs et peu importe s’ils ont peiné dans le dernier match, ou les deux ou trois derniers matches. C’est toujours le Bayern et ils peuvent nous faire mal», insiste-t-il.
Même tonalité du côté d’Arteta. «Le football est un environnement tellement concurrentiel, c’est difficile d’être régulier, cela peut arriver à n’importe qui», a-t-il dit. En tout cas, «on attend toujours le meilleur de nos adversaires». L’ancien milieu espagnol a botté en touche quand un journaliste lui a demandé s’il avait sollicité son compatriote Xavi Alonso, entraîneur de Leverkusen, pour savoir comment battre les Bavarois. «Bonne question, mais je n’y répondrai pas!», a-t-il rétorqué dans un grand sourire.