«J’ai toujours tout fait pour mettre mes partenaires à l’aise» dans les scènes d’intimité, a confié à l’AFP l’acteur Vincent Cassel, à l’affiche du film de David Cronenberg, Les Linceuls , en compétition lundi à Cannes. Interrogé sur la prise de conscience de l’industrie du cinéma sur la question des violences sexuelles, et les conséquences de
«Je sais que ce n’est facile pour personne, moi ça me fait chier d’embrasser quelqu’un sur un plateau», a poursuivi l’acteur de 57 ans, dont c’est la troisième collaboration avec Cronenberg depuis Les promesses de l’ombre (2007). «Donc en général, je fais deux caïpirinhas dans la loge, allons nous amuser avec ça, et ça va pas durer. Plus on s’amuse vite, et plus c’est court». «À partir du moment où il n’y a pas d’ambiguïté à aucun endroit, il n’y a pas de problème», a-t-il ajouté. «Je comprends qu’il y a dû avoir des gens qui ont pu profiter de la situation à certains moments, ou faire des trucs libidineux, et c’est bien que ça ait évolué dans ce sens-là. Mais moi, je n’ai jamais eu un problème sur un plateau avec ça, et pourtant des scènes de cul j’en ai fait», a-t-il conclu.
Également interrogée sur le sujet, sa partenaire à l’écran dans Les Linceuls, l’actrice Diane Kruger, 47 ans, qui a tourné aussi bien en Allemagne, en France, qu’à Hollywood (Troie, Inglourious Basterds ), a confié avoir vu aussi les choses évoluer, d’abord aux États-Unis : «c’est très réglementé. Il y a maintenant un conseiller, vous savez exactement les plans faits à l’avance. Ça devient moins spontané, on sait à quoi s’attendre».
Quant au mouvement