Monaco a difficilement battu le Bayern Munich (89-85), dans sa salle Gaston-Médecin, jeudi soir lors de la dernière journée de l’Euroligue, et a assuré sa place dans le Top 3 de la compétition, synonyme d’avantage du terrain en quart de finale.
Comme la saison dernière, Monaco recevra donc son adversaire lors des deux premières rencontres des play-offs, le 23 ou 24 avril pour le match N.1, puis le 25 ou 26 avril, pour le match N.2.
Avec 23 victoires pour 11 défaites, la Roca Team a même réalisé une meilleure saison régulière que l’an dernier (21-13). Malgré les problèmes financiers de la société Fedcom, propriété du président et actionnaire majoritaire du club monégasque, Aleksej Fedoricsev, les Roca Boys ont «terminé le travail», comme leur avait demandé leur entraîneur, Sasa Obradovic après le succès de la semaine dernière contre Kaunas.
Pourtant, malgré un avantage de 24 points au coeur de la deuxième période (63-49, 25e), face à un adversaire qui avait oublié ses principes défensifs en Bavière, en même temps que sa star espagnole Serge Ibaka, forfait de dernière minute, les Monégasques ont réussi à se faire peur en fin de rencontre.
Il a fallu une action personnelle ponctuée par un dunk d’Alpha Diallo, meilleur marqueur monégasque de la rencontre (20 pts), à 20 secondes de la fin pour assurer un écart suffisant pour la victoire (86-82). Car les Allemands, emmenés par un excellent Carsen Edwards (26 points) étaient revenus à deux points (84-82 à 50 secondes de la fin). Ils ont d’abord effectué un run (11-0) qui leur a permis de remporter le 3e quart-temps (30-20), et revenir à 12 points (72-60).
Puis, sous l’impulsion de l’arrière international français Sylvain Francisco (17 pts), ils ont réussi un improbable retour (80-77, 38e, puis 81-79, 39e, et enfin 84-82).
De façon incompréhensible, Monaco, largement dominateur avant la pause, avec 15 points d’avance à la fin du premier quart-temps (29-14) et 22 à pause (52-30), a lâché complètement sa défense. Mais à l’expérience et à l’énergie, les Monégasques ont tenu la fin de rencontre, s’offrant l’occasion de disputer les play-offs de l’Euroligue pour la troisième saison consécutive.