Quel bilan tirez-vous de votre tournoi ?Ugo Humbert : Que du positif. Ça montre que je peux bien jouer sur cette surface. Je suis en quarts, j’ai l’opportunité de faire mon meilleur résultat en Masters 1000, je joue un des meilleurs sur terre battue… Il faut que je continue le boulot. Je ne bronche pas et je continue de bosser. J’ai encore plein de progrès à faire. Il y a eu plein de bonnes choses pendant le match (contre Ruud, NDLR). Il y a eu des moments où on a fait jeu égal et au début du troisième set, j’ai manqué un peu d’énergie. Bravo à lui, il a été super solide et ça montre les progrès qu’il me reste à faire. Mon jeu se met de plus en plus en place. Si j’arrive à stabiliser ça, je serai déjà performant. Après, pour tout le travail mental de comment aborder ce Roland-Garros, il me reste du temps. Je monte en puissance.
Vous serez 13e mondial lundi, votre meilleur classement à ce jour. Que ressentez-vous ?C’est pas mal ! Je suis super content, c’est top. Mais je ne me pose pas trop de questions: 13, 14, 15 c’est presque pareil, j’essaye de continuer à faire mon truc. Je finis mon match et je continue de m’entraîner. Je sais que c’est le chemin à prendre et je vais tout faire pour essayer de me rapprocher des dix. Mais je ne me lève pas le matin en me disant je veux être dans les dix . Je fais mon truc et je me dis que si je fais bien les choses, avec le temps et si je suis patient, ça doit pouvoir le faire.
Que vous a-t-il manqué dans le troisième set contre Ruud ?Du physique. Je mettais moins d’impact physique, il était plus performant sur les premiers coups. Du coup, je commençais à courir un peu plus. Et j’ai manqué d’intensité sur le jeu où je me fais breaker. Je fais un très mauvais jeu. Mais je suis fier de moi parce que, jusqu’au dernier point, j’y ai cru. Je me suis dit que je pouvais encore renverser le truc. Et ça, il faut que je le garde, ça me laisse une chance de faire mieux.