HAUTS
Après l’ouverture du score de Désiré Doué, les Toulousains ont su réagir de la plus des manières en égalisant dans la foulée avant de prendre l’avantage, 10 minutes plus tard, par l’intermédiaire de son défenseur central Moussa Diarra dans une position d’avant-centre (2-1, 32e). Décomplexé, le TFC a su conserver le ballon sans se mettre en danger et repartir de Rennes avec les trois points (1-2). Grâce à ce résultat loin du Stadium, Toulouse fait un pas de géant en vue du maintien, désormais très proche.
Comme la semaine passée à Monaco (1-0), Désiré Doué a été le seul et unique danger rennais. Véritable électron libre de Julien Stéphan, le jeune milieu de terrain a mis son équipe sur de bons rails. À la 20e minute de jeu, il se joue, en solitaire, de la défense toulousaine avant d’ajuster Restes pour ouvrir la marque. Esseulé, le numéro 33 aura monopolisé le ballon (76 ballons touchés). Avec ses trois occasions créées et six fautes subies, il aura été l’un des seuls à la hauteur ce samedi soir.
flops
En manque d’efficacité offensivement, Rennes n’a pas pu compter sur son assise défensive. À la 22e minute, les Rennais se font piéger sur une simple remise en touche. Trouvé par Spierings et sans pressing adversaire, le milieu de terrain Casseres a tout le temps de contrôler et d’ajuster d’une belle frappe du droit Mandanda, abandonné par sa défense. 10 minutes plus tard, bis repetita. Guéla Doué, jusque-là convaincant, se troue dans sa relance et permet aux joueurs du TFC de récupérer un ballon près des buts de Mandanda. La suite, vous la connaissez. Diarra obtient un contre favorable et met le ballon au fond des filets.
Titularisés respectivement au poste de numéro 9 et 10, Kalimuendo et Gouiri n’ont pas su porter le danger sur les cages de Restes. Auteur de trois tentatives, Arnaud Kalimuendo n’en aura cadré qu’une seule en début de rencontre (3e) et puis … plus rien. Le constat est même pire pour son coéquipier Amine Gouiri. Remplacé, à juste titre, par l’attaquant turc Yildirim à la 71e minute, l’international algérien n’a rien cadré. À cela s’ajoute, son déchet technique. Organisateur du jeu breton, du moins sur le papier, il a réussi 76,2% de ses passes.