Edouard Philippe, le maire du Havre, a fait déplacement ce mardi à la Maison de la Radio, à Paris, pour assister à la conférence de presse de la Transat Jacques Vabre, qui s’élancera le dimanche 29 octobre de la cité normande et fêtera ses 30 ans. Et il a fait rire la salle en indiquant que dans son métier, « lorsqu’on a des amis de 30 ans, il faut s’inquiéter. Mais en voile, ce n’est pas pareil ».
Pour ce bel anniversaire et une seizième édition (la course se déroule en double tous les deux ans depuis 1993), ce ne sont pas moins de 95 duos de navigateurs qui vont régater jusqu’en Martinique. Un plateau record avec 44 monocoques Class 40, 40 monocoques Imoca, 6 trimarans Ocean Fifty et 5 trimarans Ultim.
Thomas Ruyant et Morgan Lagravière (For People) défendront leur titre en Imoca lors d’une transatlantique que le premier prévoit « plus relevée qu’il y a deux ans. À un an du Vendée Globe, les bateaux sont prêts et les marins bien préparés », confie-t-il au Figaro.
Dans la catégorie des Ultims, ces trimarans géants et volants qui décolleront le 7 janvier prochain pour un inédit tour du monde en course, Charles Caudrelier (Edmond de Rothschild) remettra en jeu sa couronne avec Erwan Israël et visera une quatrième victoire après celles de 2009 (Imoca), 2013 (Mod70) et 2021 (Ultim) pour sa sixième participation. « J’adore cette course, sauf une fois, je n’y ai eu que des bons résultats », constate-t-il.
Ses principaux rivaux Gabart-Laperche (SVR Lazartigue) et Le Cléac’h-Josse (Banque Populaire) sont prévenus. Et pour éviter que la flotte arrive avec trop d’écart du côté de la Martinique, des parcours distincts ont été conçus, plus ou moins longs et directs. Une bonne idée. Et meilleure en tout cas que de choisir comme week-end de départ celui de conclusion de la Coupe du monde de rugby, organisée est-il besoin de le rappeler en France…