Un choc au sommet pour les Bleus de Fabien Galthié. La France, après son succès inaugural face à la Nouvelle-Zélande (27-13), a terminé en tête de la poule A et croisera donc la route, dimanche prochain (21h) au Stade de France, de l’Afrique du Sud, deuxième du groupe B après son revers face à l’Irlande (8-13). Un véritable choc entre deux prétendants au titre mondial.

Avant ce match, le sélectionneur des Springboks, Rassie Erasmus, a fait monter la pression comme à son habitude. D’abord, en annonçant qu’il allait attendre le dernier moment pour annoncer sa composition d’équipe, alors qu’il le faisait généralement en début de semaine. Puis en insinuant que les Bleus étaient des experts pour signaler à l’arbitre un plaquage haut.

«Ce que les Français font de bien, c’est que quand il y a une situation de plaquage haut, ils le montrent à l’arbitre, a déclaré le technicien sud-africain en conférence de presse. Je pense qu’ils simulent parfois un peu, ce qui est intelligent. Dans certaines situations, l’arbitre va ainsi avoir recours à la vidéo, et c’est là où les Français sont malins.» Un petit coup de pression mis à l’arbitre de ce quart de finale, le Néo-Zélandais Ben O’Keeffe.

Les retrouvailles s’annoncent explosives : en novembre dernier, la France avait fait plier les Boks (30-26) au Stade Vélodrome de Marseille. Durant ce match, les deux équipes avaient écopé d’un carton rouge. Peter-Steph Du Toit avait été exclu pour un déblayage dangereux sur Jonathan Danty et Antoine Dupont avait dû quitter ses partenaires après une faute dans les airs sur Cheslin Kolbe.

«On a eu ce carton rouge, mais ils en ont eu un aussi un peu plus tard, se souvient Rassie Erasmus. Le fait d’être parvenus à rester dans le match jusqu’à trois ou quatre minutes de la fin nous a aidés pour dimanche, ou en tout cas, j’espère que ça va nous aider. On a beaucoup de joueurs (dans l’équipe actuelle) qui étaient là pour ce match. Je dois dire que, de toute ma carrière de joueur et d’entraîneur, c’est l’une des situations les plus intenses et les plus agréables que j’ai vécues, et je suis sûr que ce sera pareil dimanche.»

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