Ce samedi 21 octobre à 11h50, le château de Versailles et son domaine ont de nouveau dû être évacués par les forces de l’ordre après une alerte à la bombe, a rapporté au Figaro une source policière, précisant que 5000 touristes ont été évacués. Des chiens spécialisés dans le déminage et la détection d’explosifs ont été dépêchés sur place, ajoute cette même source. Il s’agit de la sixième alerte en sept jours.

Sur X (anciennement Twitter), l’établissement a également prévenu ses visiteurs, indiquant que «pour des raisons de sécurité», le château de Versailles devait être évacué. Il «procédera à la réouverture dès que les vérifications auront été menées», a ajouté la direction.

Le château de Versailles venait tout juste d’annoncer sa réouverture il y a 20 heures, après des vérifications suite à une énième alerte à la bombe.

Ce matin, la fermeture du palais a dû être annoncée après un message envoyé à 11h25 à la police nationale. L’objet du mail ? «Je vais tout faire sauter au château de Versailles». Le message en lui-même avançait notamment que «la France est un pays de mécréants» et que «Dieu est le plus grand».

«Aujourd’hui il y a un effet de lassitude tout à fait logique, mais les forces de l’ordre ne prennent pas ces alertes à la légère, même s’il existe de forts soupçons qu’il s’agisse ici encore d’une fausse alerte. On est obligé de prendre cela au sérieux», a réagi auprès du Figaro une source policière locale.

Une sixième alerte à la bombe qui, pour cette source, s’explique par le fait que le château de Versailles «est un symbole», mais aussi parce qu’«énormément de touristes sont présents sur les lieux, ce qui complique les évacuations car il y a toujours un risque de panique générale». Alors que la haute saison touristique touche à sa fin, selon l’AFP, entre 10 et 15.000 visiteurs fréquentent encore en moyenne le site pendant cette période de l’année.

Depuis l’attaque au couteau d’un islamiste radicalisé contre un professeur à Arras vendredi 13 octobre dernier et alors que l’Hexagone est placé en situation d’«urgence attentat », ces alertes sont prises très au sérieux, que ce soit dans les établissements scolaires, les lieux de culture ou les aéroports. Hier, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti avait notamment indiqué que «22 enquêtes (étaient) en cours» pour des cas de fausses alertes à la bombe.